Description
« L’île du trésor oublié » le livre du spectacle de Philippe PILLAVOINE est disponible depuis le 29 juin 2009 aux éditions Les Cygnes, préfacé par Mario GONZALEZ.
« L’île du trésor oublié » le livre raconte
Dans un temps reculé, Brahma, le Dieu des Dieux de l’Inde, mécontent des hommes, cacha leur pouvoir divin dans un lieu secret. Depuis personne n’eut l’idée d’aller conquérir ce trésor aux mille richesses. Ce n’était sans compter sur nos deux héros. Nous avons nommé le Seigneur Pantalon, riche marchand vénitien aidé de son fidèle serviteur Arlecchino.
Savourez le théâtre comme si vous y étiez !
Voici quelques extraits :
ACTE 1
Scène 1 – LE SONNET
Venise. Intérieur d’une maison. Pantalon arrive. Le Ménestrel et Arlecchino s’enfuient.
PANTALON. – C’est une belle chose que d’être amoureux. J’aime Dame Isabelle. J’ai composé, cette nuit pour elle un sonnet. Je crois que je l’ai bien réussi. Vous allez me dire. Elle est belle, il est beau…
ARLECCHINO, apparaissant. – Vous me demandez, patron ?
PANTALON. – Non Arlecchino, je ne t’appelais pas !
ARLECCHINO. – Moi ?
PANTALON. – NON, ça va bien. Va plutôt en cuisine préparer les châtaignes.
ARLECCHINO. – Que je vienne ?
PANTALON. – Je n’ai besoin de RIEN !
ARLECCHINO. – Viens ? Très bien, j’arrive… Vous me demandez, patron ?
PANTALON. – Oui, bon. – J’ai une idée. – Mon cher Arlecchino, je veux parler avec toi d’une certaine chose, mais je veux que tu n’en dises rien à personne.
ARLECCHINO. – Ah, patron, je ne dirai rien à personne.
PANTALON. – Je veux que tu saches que je suis (Tout doucement.) amoureux.
ARLECCHINO. – Ne comprends pas.
PANTALON. – Je veux que tu saches que je suis (Tout doucement.) amoureux.
ARLECCHINO. – N’entends pas.
PANTALON. – Je veux que tu saches que je suis (Articulant sans émettre de son.) A-mou-reux.
ARLECCHINO, l’imitant. – Je veux que tu saches que je suis (Sans émettre de son.) A-mou-reux. Amoureux !
PANTALON. – CHUT !
ARLECCHINO. – Ah ! Ah ! Ah !
PANTALON. – Pourquoi ris-tu, cheval ?
ARLECCHINO. – Je ris de vous qui dites être amoureux.
PANTALON. – Et pourquoi ? N’ai-je pas une belle figure d’amoureux ?
ARLECCHINO. – Oui, patron, une belle figure d’âne.
PANTALON. – Tu es un sot, je suis amoureux et celle dont je suis amoureux s’évanouit en me voyant si beau de ma personne.
ARLECCHINO. – Et qui c’est, celle-là ?
PANTALON. – C’est Isabelle.
ARLECCHINO. – Patron, vous êtes mort et enterré.
PANTALON. – Et pourquoi serais-je mort et enterré ?
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